• Création d’aires protégées : désormais 84 pays portent l’objectif de protéger 30% des terres et des mers du monde d’ici à 2030.
  • Lancement de la « Coalition de la haute ambition pour un traité de la haute mer » (27 États Membres et 16 pays tiers) afin d’œuvrer à la conclusion dès cette année d’un accord opérationnel et mondial sur l’utilisation durable de la haute mer et la protection de sa biodiversité. 

Des États méditerranéens portent également le projet de créer une Zone maritime particulièrement vulnérable (ZMPV) dont l’objectif est de définir des mesures afin d’éviter les collisions entre navires et cétacés. Initié par la France, ce projet est devenu commun avec l’Espagne, l’Italie et Monaco, et sera soumis à l’OMI en décembre 2022.

La France a annoncé l’extension du périmètre de la réserve naturelle nationale des Terres Australes et Antarctiques françaises (TAAF). Sa superficie totale sera portée à 1,6 million de km2, intégrant l'ensemble des espaces maritimes des archipels Crozet et Kerguelen et des Îles Saint-Paul et Amsterdam. Elle devient alors la 2e plus grande aire marine protégée au monde. L'objectif de classer 30% des espaces terrestres et maritimes français en aires protégées est ainsi dépassé. 

Le Président de la Polynésie française a annoncé le projet d'une aire marine protégée de protection forte de plus de 500 000 km2 et de zones de pêches artisanales exclusives, sur une surface équivalente, autour de chacune des 118 îles de Polynésie avant la fin de cette année. La pêche industrielle tout comme l'extraction minière y sera interdite.

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À l’invitation du SG-MER, le Pôle Mer Bretagne Atlantique est depuis 2021 coordinateur du pilier IV de la stratégie Atlantique de la Commission EU sur les sujets de la santé des océans et la résilience côtière. 

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De nombreux projets d’adhérent ont été labellisés par le Pôle Mer Bretagne Atlantique parmi lesquels :

  • ALMACEN, de CLS, qui vise à lutter contre le crime environnemental grâce aux données maritimes massives d’origine satellitaire (2017).
  • ARDECO, de SINAY, au service de la résilience des coraux profonds (2020).
  • BIOCOAST, d'I-SEA, au service de la surveillance des milieux naturels littoraux (2016).
  • OSCARABIS, de RTSYS, pour développer un outil de caractérisation acoustique des richesses et des habitats des sédiments marins (2016).
  • SMART-PAM, de QUIET OCEANS, pour concevoir une bouée temps réel d’observation acoustique sous-marine pour le suivi des écosystèmes marins (2016). 
  • MOBILTOX, de GEPEA, afin de développer une solution innovante d’analyse en temps réel de la toxicité globale d’un effluent aqueux par biocapteur (2020).